IV) Conclusion

Le piment est donc une baie, faisant partie de la famille des solanacées. Nous avons extrait sa molécule active, la capsaïcine, qui est responsable du piquant du piment. Dans un premier temps, pour comprendre l’action de la capsaïcine nous avons étudié les différentes « forces » d’un piment, c’est-à-dire leur concentration en capsaïcine à partir de l’échelle de Scoville. Dans un second temps, nous nous sommes penchés sur la structure de la molécule. Le piment a de nombreux effets sur le corps et contrairement aux idées reçues, plus d’effets positifs, comme un apport en vitamines, que négatif.

Mais comment le piment entraîne-t-il une sensation de brûlure ? La capsaïcine va stimuler un récepteur spécifique, TRPV1, grâce à la fibre C et au neurotransmetteur, la substance P, le message va être transmis jusqu’à la moelle épinière puis de la moelle épinière jusqu’au cerveau par la voie spinothalamique. Arrivé au cerveau, la première zone à « intercepter » le message est le thalamus qui va rediriger le message vers l’hippocampe où la sensation illusoire de brûlure va être défini. Face à la sensation de brûlure, certaines parties du cerveau, l’amygdale, le lobe préfrontal et l’hypothalamus.

Après des recherches complémentaires on a appris que la cette sensation de brulure peut-être atténuer en buvant du lait ou encore d’autres matières grasses, telle que le beurre, sont de très bons remèdes contrairement à l’eau qui n’aura aucun effet car la capsaïcine est liposoluble et non hydrosoluble. De plus il existe une autre méthode, la désensibilisation croisée avec du menthol permettant de court-circuiter le message nociceptif. 

L’ensemble de ses réponses ont permis de répondre à notre problématique et d’en apprendre davantage sur un aliment qui fait partit de notre quotidien.